Les digues lâchent, et pourtant je me sens contenu. Un oeuf, rond. Solide. La pression s'effrite. Le sel des crépitements donnent du sens.
Je sens qu'en moi ça se bouscule. Je suis la branche qui prends vie. Bourgeons qui feuillent, vent qui porte. Feuille qui fruit. Puis débranche.
Arbre, encore, ailleurs. Partout.
La lumière permet de voir. L'action se passe ailleurs. Le soin, le soi. Là.
Tout, rien d'autre que tout. Plein, parfait. Rien ne manque.
Le sol s'ouvre encore. Coussin contenu.
Le crépitement devient piment. Le poivron piquant de l'âme. Le sel fruité du soleil.
L'envie de l'autre. De soi. La vie. Encore. Encore. J'en veux encore.
Lumière, dans le noir. C'est là et ça me fascine. Plus fort.
Crépitements, 29 juillet 2025