Notes hebdo #19

05 mars 2024

Ce qui s'est passé

🗺️ uMap
Une semaine à consolider ce qui à été entamé la semaine précédente.
Un correctif sur la fusion de données sur le serveur. Le protocole que l'on utilisait avait une résolution à la seconde, ce qui faisait que le serveur perdait les pédales. Ça m'a permis de voir d'un peu plus près certains aspects du code, et comment étaient générés les identifiants de version.
Au passage, ça m'a permis de corriger un bug qui ne nous avait pas encore été rapporté.
J'ai repassé du temps pour intégrer des changements dans des pull-request en attente. J'avais oublié que ça prenait parfois du temps en aller-retours.
On a creusé un changement de fonctionnement interne pour uMap, question d'avoir un schéma général qui contiendrait toutes les informations utiles sur à la fois les types de données, la traduction des champs, et — à terme — peut-être une manière de se re-rendre.
Chariotte
On a pu se faire une petite session de pair avec bhorah, pour éviter qu'un formulaire ne soit envoyé deux fois. Je pensais naïvement que les CSRF nous permettraient de détecter ce genre de cas, mais ce n'était pas le cas. C'était agréable de se faire une session rapide et efficace.

Des joies 🤗

Des peines 😬

Vu, Lu, etc

Notes

L'objectif ce n'est pas d'abolir le travail. Il faut distinguer le travail salarié, l'emploi au sens strict du travail comme activité à travers laquelle on se réalise. Une société où il n'y aurait pas de travail aurait peu de sens, parce que le travail, c'est aussi une source d'épanouissement, de rencontre avec les autres, d'échange. C'est comme ça qu'on construit nos collectifs humains. Donc l'enjeu, c'est moins de considérer que le travail doit être aboli, doit disparaitre, que de réinventer un travail qui soit émancipateur, qui permette d'avoir une relation réelle au monde, et pas cette relation artificielle qui se développe de plus en plus.

François Jarrige

L'effet rebond est assez spectaculaire, prenons l'exemple du smartphone qui est l'incarnation du progrès. C'est vraiment devenu l'objet totémique du progrès. Dans l'histoire des techniques, c'est un objet fascinant. Un objet qui s'installe aussi massivement, aussi rapidement, qui en seulement une dizaine d'années est devenu un nouveau droit fondamental — aujourd'hui, disposer d'un smartphone, c'est quasiment aussi essentiel que d'accéder à l'eau, à la nourriture, au service public [...] En seulement 10-15 ans.

Le smartphone permet d'accroitre les communications, mais il se paye d'une augmentation considérable des consommations d'énergie, d'une quantité de déchets astronomiques, qu'on ne voit pas parce que tous ces déchets sont envoyés dans les pays du sud. [...]

C'est ça l'éternel problème du progrès : on met en scène, on célèbre les gains dans tel ou tel domaine, et on invisibilise dans le même temps ce que j'appelle les « régrets », c'est-à-dire les conséquences négatives sur le plan social, politique et environnemental.


A partir des années 60, ce PIB, et cette croissance économique vont devenir des espèces de totems, qui vont être identifiés au progrès. C'est à dire que le progrès est identifié à la croissance du PIB. Il ya une première crise dans les années 70, qui va être refermée dans les années 80-90, parce que la mondialisation néolibérale, l'innovation informatique donne l'impression qu'on va pouvoir recréer une croissance économique décorrélée de ses impacts environnementaux et sociaux. C'est ce qu'on va appeler le développement durable. C'est l'idée qu'il peut exister une croissance de la production parallelle à la durabilité. C'est à dire une croissance de la production qui ne s'accompagnerait pas d'impacts écologiques négatifs.

Content de voir le développement durable nommé aussi clairement. Ça me rappelle des prises de positions qu'on pouvait avoir dans les associations étudiantes écolo il y a quelques années !

Depuis 20 ans, la notion de décroissance est devenu une sorte de repoussoir pour les acteurs économiques et politiques dominants, mais c'est aussi devenu une théorie de plus en plus sérieuse. Il faut bien voir aujourd'hui que la décroissance est étudiée dans les écoles d'ingénieur. Il y a des théoriciens de la décroissance, beaucoup plus dans le monde anglo-américain qu'en France paradoxalement.


Limites

Simply put, “boundary” may be a foreign concept, reserved for Western families. It’s important to remember that boundaries are not about changing other people’s behaviors, but rather about protecting your finite energy and resources. They are not walls to keep loved ones out, but rather a way to invite others to love you, too.

[...]

You don’t have to say NO to say no. Instead, consider if or how you can offer a compromise or alternative that doesn’t cause you to forego your own comfort or needs, while still showing and giving to people you care about. This can look like setting a time limit, or even offering a different compromise altogether.

How to set boundaries when you've never been taught to


Monitor your people pleasing. People pleasing, or feeling responsible for others, can be a mark of enmeshment. Be mindful of how learned people pleasing is actually hindering your ability to set or uphold boundaries. Often unlearning people pleasing will require:

  • Pause and stall before saying yes. Research has found that even a short pause before making a choice increases decision-making accuracy. Instead of instinctively saying yes to what you will do for the holiday season, say, “Can I think about it?” or “I’ll let you know tomorrow!” This allows you to really, really think about what it means to commit to this (how stressed will you be? can you really take this on?) and can give you time to script or draft a text, email, or answer that feels more appropriate to you.
  • Remember that disappointing others doesn’t mean you are doing something wrong.

Be radically honest about what you can expect. Instead of trying to convince yourself that this time might be different, be realistic about what struggles or issues may arise based on historical patterns. This allows you to prepare for known triggers by preemptively playing out scenarios and noting how you can handle them in ways that feel good to you and allow you to care for yourself. (In other words, reflect on what you’re nervous will happen and then list how you can handle it so you feel more competent and confident.)